05/05/2017

PRÉSIDENTIELLE 2017 : LE GRAND DUEL DES « EXTRÊMES »

Présidentielle, Macron, le Pen,

Marine LE PEN en situation très difficile face à Emmanuel MACRON ?

Certainement, après les violents et lamentables dérapages de la candidate face au leader d'« En Marche ».

Mais le 7 mai au soir, la France pourrait bien avoir aussi son “Duce” … avec “Benito” Macron

Les médias critiquent beaucoup Marine le Pen sur son programme tout en soulignant aussi sa ligne politique largement liée à l'extrême-droite. Bien évidemment, on peut se poser des questions sur l'évolution des idées de la présidente du Front national quand on sait que son père, Jean-Marie, a fondé son parti sur des opinions xénophobes et antisémites.

Sur ce point, tout paraît clair et, à moins d'être un inconditionnel du FN, on sait parfaitement à quoi s'en tenir.

Ce mercredi 3 avril, le débat que l'on attendait “musclé” évidemment, s'est révélé rapidement pitoyable en particulier du côté de la candiate du Front National.

Mais en face Marine le Pen, Emmanuel Macron n'a pas été convaincant non plus, l'homme ni de gauche ni de droite, arborant parfois et très discrètement un “costume” socialiste, à peine pour raccoler l'électorat du PS. Quant à son programme de réformes,malgré quelques petites apparences positives, il reste vide de tout contenu, ce qui est inquiétant quand on sait qu'il sera élu président de la République dimanche prochain.

Alors, à quoi ressemble exactement ce candidat issu du mouvement « En marche ! » qu'il a lui-même créé le 6 avril 2016.

Pour de nombreux citoyens, Monsieur Macron est un candidat qui présente une pensée nouvelle, un esprit jeune capable de séduire particulièrement les abandonnés et les déçus de la politique. En fait, il n'en est rien et les électeurs se trompent largement sur ce point.

Pour lire la site cliquez sur le lien suivant : DUEL D'EXTRÊMES

 

29/12/2012

Noël d'abondance : les pauvres sont-ils oubliés ?

 

Noël, pauvreté, misère,

Depuis quinze jours au moins, les chaînes de télévision nous présentent la fin de l'année 2012 comme un moment quasiment idyllique. Les images qui nous sont transmises soulignent en permanence une France riche qui dépense largement dans l'achat de cadeaux en tous genres, dans l'habillement, les parfums haut de gamme, ou encore dans les séjours coûteux à la montagne ou à l'étranger.

A Paris, boutiques et magasins de luxe seraient dévalisés à en croire les témoignages qui nous parviennent à chaque instant sur nos petits écrans. C'est clair, la France vit dans l'opulence et cette année, c'est encore mieux que l'année précédente … malgré la crise ! Autant dire que la récession semble utile à la vie économique ...

Alors, sommes-nous dans l'austérité ? Pas vraiment à partir de ce que l'on voit ! D'ailleurs, le gouvernement est le premier à le proclamer, et les médias ne se lassent pas de nous projeter des français heureux et dépensiers dont les soucis ne sont que … broutilles !

Pourtant, il y a au milieu de ces fastes, quelques problèmes de société. Mais quels problèmes importants ? Des chômeurs certes, des personnes en difficulté sociale, des seniors isolés et abandonnés, des familles qui n'ont plus de toit et qui vivent dans la misère. Mais cette catégorie de citoyens n'est-elle pas marginale ? On pourrait presque le croire !

Hier soir, au journal de France 2, un reportage nous emmenait dans une station de ski des Alpes qui fait le plein de vacanciers … et qui refuse du monde ! Le reportage est édifiant, mais reste banal puisque chaque jour les médias nous disent et nous redisent que l'argent coule à flot que ce soit dans le commerce de ville ou de montagne.

Conclusion : Les français sont de grands privilégiés par rapport à aux grecs, aux espagnols ou aux italiens. « La France pauvre çà n'existe pas ! Non, Monsieur, çà n'existe pas ou si peu ! » La preuve ? Ce sont les affluences record dans les grands magasins, les énormes bouchons de la circulation routière, les longues files d'attente dans les aéroports ou les queues interminables au pied des pistes des stations les plus huppées.

« - Pardon ? Vous avez dit que certaines personnes vivent dans la précarité ? … Mais, Monsieur, tout le monde en a conscience. D'ailleurs, le phénomène est-il nouveau ? Il y a des siècles que la misère existe, et elle existera toujours »

Oui, Noël refuse la misère. Noël tire un trait sur l'exclusion, sur la détresse, sur l'indigence. Noël rejette l'infortune, la laideur, le dénuement ou la déchéance. Noël écarte la douleur, le chagrin, la disgrâce. Noël repousse les drames de la solitude et de l'isolement.

Noël est devenu individualiste, voire égoïste. Le Noël païen a pris très largement le pas sur le Noël chrétien qui se veut logiquement un temps de paix, de solidarité et de partage. Mais, hélas, les choses sont autrement !

Ainsi, Noël est devenu une affaire typiquement commerciale, un vrai business de société.

C'est ce que déclarent aujourd'hui plus de 83 % des français, et c'est là où se situent les véritables problèmes liés au libéralisme, à la morale citoyenne, aux valeurs républicaines, et au final à l'inquiétant destin d'un peuple qui se détruit peu à peu.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com  

 

16/12/2012

Incapacité gouvernementale : Jean-Marc Ayrault doit démissionner

 

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Six mois suffisent déjà pour juger une action gouvernementale. Non pas évidemment sur les résultats obtenus car nous savons pertinemment qu'il faudra longtemps pour redresser la politique économique et sociale de la France. Mais sur la direction politique prise par François Hollande et son équipe qui, tôt ou tard, aboutira à une catastrophe nationale.

Si le Président de la République est élu pour cinq ans, il est clair que nous devrons le supporter jusqu'en 2017, même si nous considérons que son inefficacité est notoire. C'est la démocratie, et il faut respecter inévitablement le vote du 6 mai 2012 qui a conduit l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste à l'Elysée.

Par contre, il n'en est pas de même pour un premier ministre qui lui, reste entièrement remplaçable à tout moment, si sa politique n'est pas jugée conforme aux intérêts du Pays et des citoyens.

C'est le cas précis pour Jean-Marc Ayrault qui a démontré largement depuis mai 2012 son incapacité à prendre en mains les affaires, et sans doute est-il à ce jour le plus mauvais Premier Ministre de la Cinquième République. Il faut dire que l'on pouvait s'étonner facilement de sa nomination à cette haute fonction, le Parti socialiste possédant des hommes ou des femmes de terrain autrement capables à diriger la France que l'ancien député-maire de Nantes dont le passé n'a jamais retenu l'attention de qui ce soit.

Je ne commenterai pas ici ses positions concernant le mariage pour tous ou le vote des étrangers. Je respecte les idées des uns et des autres et en évidence, j'estime que chacun le droit d'avancer ses projets de société : c'est le principe même de la démocratie et du fonctionnement de la République.

Mais où je m'insurge énormément, ce sont les attitudes de Monsieur Ayrault au sujet de la politique économique de la Nation, ses orientations par rapport à l'emploi, son laxisme dans l'aide indispensable de l'Etat auprès des PME qui souffrent actuellement de l'abandon ou de l'indifférence des pouvoirs publics.

Et en ce qui concerne l'affaire ArcelorMittal, chaque citoyen a pu constater les nombreuses incohérences et l'incapacité du gouvernement à trouver les vraies solutions (et pourtant elles existent) pour sauver l'usine de Florange. A cette incompétence, est venue s'ajouter la « haute trahison » de Jean-Marc Ayrault qui a pris largement les intérêts de Monsieur Mittal au lieu de défendre l'avenir des salariés. Incontestablement, dans de telles conditions, le site sera amené à disparaître un jour ou l'autre, et certainement plus rapidement que l'on pourrait l'imaginer.

Il faut savoir que Florange n'est qu'un début à la longue liste des espaces industriels qui sont aujourd'hui en grande difficulté. Et le gouvernement Ayrault démontre aujourd'hui qu'il ne détient aucun projet sérieux à cette énorme dérive économique. J'estime donc que le Premier Ministre doit démissionner de lui-même (à moins que ce soit le Président de la République qui lui demande sa démission), afin d'apporter une solution rapide aux graves problèmes qui ruinent la France.

Il y a donc urgence au départ de Monsieur Ayrault, et je pense que cette fin d'année serait opportune pour changer immédiatement le « locataire de Matignon » et pour partir sur de nouvelles bases au 1er janvier prochain.

Il existe dans la gauche actuelle, et notamment dans le Parti socialiste, quelques hommes ou femmes de qualité qui mériteraient d'exercer d'importantes fonctions au plus niveau de l'Etat. Et parmi ces personnalités, l'une d'elles pourrait devenir premier ministre, ce qui apporterait alors un « nouveau souffle » à notre Pays en train de s'asphyxier par l'illogisme visible de deux hommes associés au sein du pouvoir suprême.

La démission du Premier Ministre actuel devient donc obligatoire, et dans un pur esprit citoyen, nous pouvons tous espérer maintenant qu'elle ne tarde plus.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com