05/05/2017

LES DIX COMMANDEMENTS DU SECOND TOUR

Dans quelques jours, le peuple français désignera un président ou une présidente de la République pour un mandat de cinq ans. En évidence, son rôle sera de conduire la France vers une politique mieux adaptée pour relancer l'économie et réduire le chômage. Les Français et les Françaises ont une responsabilité très importante dans le choix du candidat ou de la candidate, car cette élection tracera leur destinée en bien … ou en mal.

Le quinquennat de François Hollande ayant été un énorme échec, il ne s'agit plus de refaire dans l'avenir les mêmes erreurs qu'au mois de mai 2012.

Dans le présent message, j'ai voulu mettre en lumière 10 commandements politiques qui, à mon sens, permettront de finaliser le second tour des élections présidentielles. Les voici :

1° - ÉCOUTER les diverses chaînes de télévision et de radio

Pour se faire une idée de l'élection présidentielle, il est nécessaire d'écouter chaque jour les diverses chaînes d'informations nationales ou régionales : La télévision comme la radio apportent des éléments non négligeables sur chaque candidat, que ce soit dans le sens positif que dans le sens négatif. Les débats politiques organisés sur de nombreuses chaînes permettent aussi d'entendre les diverses opinions publiques ainsi que les analyses faites par les spécialistes et les consultants en matière économique ou sociale.

Ne pas faire cas de l'actualité politique quotidiennement, serait une erreur fondamentale de la part de tout électeur ou électrice.

2° - LIRE les journaux de toutes tendances (journaux en kiosque ou journaux en ligne)

De la même manière, il faut savoir lire les journaux. Si acheter les versions papiers coûtent cher, bien évidemment, on peut facilement consulter gratuitement les sites et journaux en ligne qui sont actuellement très nombreux.

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PRÉSIDENTIELLE 2017 : LE GRAND DUEL DES « EXTRÊMES »

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Marine LE PEN en situation très difficile face à Emmanuel MACRON ?

Certainement, après les violents et lamentables dérapages de la candidate face au leader d'« En Marche ».

Mais le 7 mai au soir, la France pourrait bien avoir aussi son “Duce” … avec “Benito” Macron

Les médias critiquent beaucoup Marine le Pen sur son programme tout en soulignant aussi sa ligne politique largement liée à l'extrême-droite. Bien évidemment, on peut se poser des questions sur l'évolution des idées de la présidente du Front national quand on sait que son père, Jean-Marie, a fondé son parti sur des opinions xénophobes et antisémites.

Sur ce point, tout paraît clair et, à moins d'être un inconditionnel du FN, on sait parfaitement à quoi s'en tenir.

Ce mercredi 3 avril, le débat que l'on attendait “musclé” évidemment, s'est révélé rapidement pitoyable en particulier du côté de la candiate du Front National.

Mais en face Marine le Pen, Emmanuel Macron n'a pas été convaincant non plus, l'homme ni de gauche ni de droite, arborant parfois et très discrètement un “costume” socialiste, à peine pour raccoler l'électorat du PS. Quant à son programme de réformes,malgré quelques petites apparences positives, il reste vide de tout contenu, ce qui est inquiétant quand on sait qu'il sera élu président de la République dimanche prochain.

Alors, à quoi ressemble exactement ce candidat issu du mouvement « En marche ! » qu'il a lui-même créé le 6 avril 2016.

Pour de nombreux citoyens, Monsieur Macron est un candidat qui présente une pensée nouvelle, un esprit jeune capable de séduire particulièrement les abandonnés et les déçus de la politique. En fait, il n'en est rien et les électeurs se trompent largement sur ce point.

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04/04/2015

POURQUOI L'ISLAM NE PEUT PAS S'INTÉGRER DANS LA RÉPUBLIQUE

Depuis quelques années et aujourd'hui plus que jamais, l'Islam est cœur des problèmes qui gangrènent de la Nation. Plus médiatisé que le chômage ou l'insécurité, il s'invite dans tous les débats publics et tout spécialement au moment des échéances électorales.

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Au moment où les attentats se multiplient un peu partout dans le Monde, l'Islam continue ses avancées qui, selon mon propre avis, ne vont pas dans le bon sens .On ne cesse de nous dire, et notamment les autorités musulmanes qu'il existerait deux sortes d'islam : un islam général composé de plusieurs courants, et un islam plus tolérant que l'on dénomme « Islam de France. Clairement, je ne vois aucune différence entre ces deux genres d'islam, car jusqu'à maintenant, personne n'a pu démontrer une idéologie précise de « l'islam français ».

En fait, on nous embrouille pour nous faire croire n'importe quoi. Une sorte d'apaisement que les autorités religieuses islamiques apportent à la république afin de simuler une supposée intégration.

En fait, il faut être juste. Les citoyens français, qu'ils soient croyants ou agnostiques, n'ont jamais eu un préjugé vis-à-vis des musulmans. L'Histoire passée le prouve. Ainsi, dans les années 60, lorsque le peuple harki a quitté l'Algérie pour gagner la France, il n'y a pas eu de problèmes majeurs. Et par la suite, dans cette continuité, l'arrivée progressive de travailleurs maghrébins n'a pas provoqué des difficultés parmi les populations autochtones françaises. A dire vrai, ces immigrés avaient à cette époque la réelle volonté de s'intégrer à la Nation et de cette situation, la discrimination ethnique était quasiment inexistante.

Parmi les nombreux exemples que l'on connaît, je citerai la ville de Marseille qui fut toujours l'un des noyaux forts de l'immigration française. Jusqu'au début des années 2000, la cité phocéenne ne connaissait pas de problème majeur. Les peuples d'Afrique qui s'y étaient installés, vivaient en général dans une bonne entente avec les français de souche, et à quelques exceptions près, l'ambiance des quartiers était plutôt sereine. Ce qui n'empêchait pas les musulmans de pratiquer leur religion d'une manière paisible et dans la discrétion absolue.

Cependant, depuis quelques années, le contexte a bien changé. Selon des courants venus des pays de la moitié nord de l'Afrique et surtout du Moyen-Orient, l'islam a pris un autre visage à travers une montée de la radicalisation de cette religion. Aujourd'hui, plus rien n'est comme avant. Les femmes qui avaient pris auparavant des habitudes « européennes » dans leur vie quotidienne, s'engouffrent désormais dans l'intégrisme religieux en portant le hijab ou encore la burqa. Une façon de montrer nettement leur différence et d'afficher aussi la volonté de refuser une intégration quelconque dans la société moderne.

Les erreurs de la France

Il faut admettre que les gouvernements français successifs n'ont pas su gérer la situation.

La France étant une république laïque (une et indivisible selon les termes même de la Constitution) n'aurait jamais du se mêler des affaires religieuses. Hélas, à une certaine époque, Nicolas Sarkozy a voulu resserrer les liens avec les diverses communautés et congrégations, ce qui ne fut pas du tout une bonne initiative. De son côté, François Hollande a continué dans ce sens, avec les dérives qui en résultent. En fait, l'État ne doit pas avoir trop d'approche avec les institutions religieuses, au risque de mettre en cause une fois de plus une laïcité bien fragilisée. Par contre, s'il a l'obligation de ne pas s'immiscer dans les dogmes des religions, l'État a le devoir de surveiller les communautés religieuses, afin de prendre éventuellement des sanctions contre ceux qui auraient des agissements considérés comme dangereux ou nuisibles aux valeurs républicaines.

En réalité, l'État a été très laxiste et parfois même, ouvert à toutes sortes de compromissions pour des raisons purement électorales.

Au fil du temps, la religion islamique a fait son chemin. Et aujourd'hui, le résultat est édifiant : De l'Islam de France, considéré en théorie comme modéré, on est passé à d'autres phases plutôt inquiétantes débouchant elles-mêmes sur un intégrisme dangereux et faut-il le dire, sur le djihadisme. Les attentats de janvier en sont hélas, les preuves irréfutables.

La garantie d'un Islam de paix

Le problème actuel réside dans l'ambiguïté de la religion musulmane. On ne sait plus « qui est qui ». Aussi, les autorités islamistes de France doivent clarifier désormais leur position afin que le trouble disparaisse définitivement des mosquées. Et ces mêmes autorités ont le devoir d'expliquer à leurs fidèles, la nécessité de s'intégrer aux valeurs de la France et surtout à celles qui régissent la démocratie et la République. Sur le terrain, c'est-à-dire dans la rue, ce serait par exemple, l'abandon du voile ; ou encore, le choix délibéré de la langue française dans les conversations quotidiennes ; c'est-à-dire quelques gestes importants qui seraient perçus par les autres communautés, comme une volonté de fusionner avec les valeurs fondamentales et historiques de la France.

La réconciliation nationale ?

Eliminer le communautarisme par le dialogue et la main tendue, serait en évidence une forme exceptionnelle de la réconciliation nationale. Ainsi, ce serait le recul de tous les terribles maux liés à la xénophobie, comme par ailleurs à l'antisémitisme. Une nation unie, c'est un nouveau départ pour tous les peuples, de toutes conditions et de toutes origines ; c'est un aussi un puissant espoir pour la construction de la démocratie et pour l'avenir de la jeunesse ; c'est enfin, la formidable renaissance d'une société capable d'affronter les plus importants défis dans son propre pays comme partout dans le Monde.

Mais, cette vision sociale n'est aujoud'hui qu'une grande utopie. La réconciliation n'est pas pour demain, ni après-demain. Les tensions ne font que croître et il est fort possible qu'un jour ou l'autre, elles tournent à l'affrontement ou même hélas, à la guerre civile.

A dire vrai, les Français d'origine, dont certains ont de vieilles ascendances étrangères, n'ont plus le souhait, pour des raisons multiples, de recevoir des immigrés qui arrivent toujours un peu plus nombreux chaque année. Quant à à ces derniers, ils n'ont pas envie de faire un effort citoyen envers leur pays d'accueil ; trop souvent, ils s'attachent simplement aux avantages dont ils bénéficient, sans aucun égard pour la Nation qui leur accorde l'hospitalité.

Le résultat négatif

A cause d'un archaïsme inquiétant, digne de la pensée moyenâgeuse, l'Islam est dans l'impossibilité de s'intégrer dans une société moderne. Ne voulant aucunement se réformer, et donc restant sur ses dogmes, il tourne systématiquement le dos à la République dont il ne partage aucune valeur. Et c'est là précisément que le problème ne peut trouver aucune solution, face à un forteresse religieuse bien gardée par des imams d'un autre temps.

Pour conclure, et sans aucune discrimination, je crois que l'Islam, tel qu'il se définit actuellement, pose une véritable difficulté dans l'espace démocratique. Une difficulté non sans gravité qui peut, un jour ou l'autre, enflammer la rue, si les autorités musulmanes de France n'affichent pas elles-mêmes une volonté profonde à rejoindre l'esprit de la République.

Pierre Reynaud

Co-fondateur et membre du COLLECTIF VOLTAIRE

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